Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 07-09-23

Ultimo aggiornamento: 19-09-23

 

Commenti: 15 reviews

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General

 

Riassunto: Ryô a disparu. Corps, et âme.

 

Disclaimer: Les personnages de "Les âmes grises" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Happy Birthday City Hunter! : Les âmes grises

 

Capitolo 5 :: Chapitre 5

Pubblicato: 14-09-23 - Ultimo aggiornamento: 14-09-23

Commenti: Je suis par avance navrée pour les répétitions ou éventuelles fautes de frappe: je me suis fixé le 15/09, date de fin du défi de Mana, pour avoir terminé... Le temps des relectures et des corrections sera donc après, à moins que quelqu'un ait la recette des journées de 48 heures :p (En même temps si vous me signalez les erreurs, ça me fait une béta-lecture en live ;) )

 


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Rester calme, attendre le bon moment. Comme il me l’a appris. « Ne montre aucune faiblesse, ne montre jamais ce que tu penses ou que tu ressens. Reste froid, calme. Insaisissable. Et à la première occasion frappe ».  

 

 

- Enlève tes pieds de la table basse.  

- C’est pas ta table, qu’est-ce que ça peut te faire, Tête de Poulpe ?  

- Je le dirai à Kaori.  

- « Je le dirai à Kaori » ! Pleurnicha Mick en l’imitant. Tu as 5 ans pour jouer à la balance comme ça ? Tu ne lui diras rien du tout. En plus c’est de ta faute si mes magnifiques chevilles ont triplé de volume : tu serais venu avec moi je n’aurais pas eu à parcourir tout Kabuki Chô tout seul.  

- Tes pieds, s’il te plait ?  

- Tout de suite, mon amour !  

 

Mick se redressa pour laisser Kazue poser son plateau, volant un gâteau quand elle tourna le dos pour tendre une tasse de thé à Miki.  

 

- C’est une mauvaise idée. Je ne vois pas pourquoi je t’aurais aidé. Reprit Umibozu.  

- Mais moi au moins je fais quelque chose.  

- MOI AUSSI ! J’ai retrouvé le chimiste je te signale.  

- Ouais. Dans un cimetière.  

- Mais je l’ai retrouvé !  

- Super, on a vachement avancé. Ton plan c’est quoi pour le faire parler ? Une planche de oui-ja ? Faire tourner les tables ? Tiens, utilise la table basse tu as l’air de l’aimer.  

 

Miki glissa une main sur la cuisse de son compagnon, sans prendre garde à la teinte cramoisie qu’il arbora.  

- Arrêtez tous les deux, je n’ai pas envie que Kaori tombe sur un pugilat quand elle redescendra.  

- Si elle redescend un jour… Souffla Mick en jetant un regard inquiet vers le toit.  

- Je sais. Je devrais aller la chercher, ça fait plus d’une heure qu’elle est là-haut.  

- Miki… Elle nous rejoindra quand elle sera prête. Tempéra Umibozu.  

- De toutes façons le filet est en place, on ne peut qu’attendre que le gros poisson montre le bout de son nez. Trancha Mick en s’allongeant sur le canapé, tête sur les genoux de Kazue et pieds sur l’accoudoir.  

- Ça ne marchera pas.  

- Ça marchera.  

- STOP vous deux !  

 

Les deux hommes croisèrent les bras et se détournèrent l’un de l’autre. Miki adressa un regard las à Kazue, qui lui répondit par un sourire compatissant avant de devenir songeuse.  

- L’un de vous a-t-il envisagé l’idée qu’il puisse être… mort ? Souffla-t-elle timidement.  

- On ne doit pas penser comme ça, sinon on n’arriverait à rien. Affirma Miki.  

- Rassure-toi, c’est impossible. Renchérit Mick. Et j’en ai même la preuve.  

- Quoi ? Tu as des informations et tu ne les partages pas ?  

 

Mick fit bouger ses sourcils à l’intention de Miki. Bouche bée, elle semblait prête à lui sauter dessus. Il se redressa, alla nonchalamment chercher quelque chose dans la poche de sa veste accrochée sur le porte-manteau, et revint avec une sorte de rouleau dans la main.  

 

- TA-DAM ! Voilà la preuve implacable, indubitable, irréfragable que Ryô va revenir plus fringant que jamais.  

 

A chaque mot il desserrait sa prise, laissant peu à peu le rouleau devenir un magazine, et termina sa démonstration en montrant fièrement la couverture.  

 

- Voici, sous vos yeux ébahis, le numéro spécial de « Hot Bunnies » réservé aux plus fidèles adhérents et sur demande expresse. Toutes les plus belles filles de ces dix dernières années compilées en un seul volume et avec des photos INEDITES ! Livré ce matin. Donc : il va revenir.  

 

Quatre prunelles et une paire de lunette noire le fixèrent jusqu’à ce qu’il se rapetisse, se concentre, disparaisse presque derrière le magazine.  

 

- Mick chéri ?  

- Oui mon adorée ?  

- Première question : je peux savoir ce que faisait ce… machin dans la poche de TA veste ?  

- Euuuuh… Un moyen de réanimer Ryô si on le retrouve sans force ?  

- Bien sûr… Deuxième question : crois-tu vraiment que c’est le moment de faire le pitre ?  

 

Mick redevint subitement lui-même, sourire en coin et regard assuré. Il ne répondit pas tout de suite et jeta un coup d’œil aux deux autres personnes présentes, qui arboraient une expression quasi-similaire.  

 

- Assurément. Même si j’aurais préféré que Kaori soit là et utilise une massue pour me punir sévèrement. Elle va finir par perdre l’habitude à force.  

 

Kazue, interdite, ouvrit la bouche mais fut coupée par la sonnerie du téléphone. Mick bondit vers l’appareil, devançant de peu Miki.  

 

- Résidence de City Hunter, Mick à l’appareil pour votre plaisir ?  

- Tu tombes bien toi ! Hurla Saeko. Puis-je savoir pourquoi le commissariat vient de recevoir deux appels successifs, expressément à l’intention de Saeko Nogami, indiquant qu’une berline noire avec jantes customisée a été repérée ?  

- Laisse-moi réfléchir… Parce que je n’avais pas ton numéro direct ?  

- Mick Angel. Es-tu en train de me dire que tu me prends pour ta standardiste ?  

- Ça a marché, non ? L’info a tourné, et sans que personne ne sache qui on cherche. Un plan brillant. Tu as une adresse ?  

- Dans Minato-Ku, un immeuble de bureaux à côté d’un stade, en face du musée Keio.  

- Tu es une merveilleuse standardiste et une reconversion te tend les bras. Si tu reçois d’autres infos tu rappelles. Bisous, belle inspectrice.  

 

Mick raccrocha sans attendre. Tous étaient déjà debout et Miki fila vers le toit.  

 

Kaori sursauta quand la porte s’ouvrit en frappant contre le mur. Toute à sa prière pour Ryô elle avait perdu la notion du temps. La bulle de paix qu’elle avait réussi à créer explosa à la simple vue de son amie et elle pensa tout de suite au pire. Miki s’en aperçut immédiatement et lui prit les mains pour la rassurer.  

 

- On l’a peut-être retrouvé. Kaori, on a une piste, tu m’entends ?  

 

 

 

 

Où sont les autres ? A quelle distance est le campement ? Suis-je loin de la jungle ? Ne rien dire, ne rien montrer d’autre à l’ennemi qu’une façade impassible. Je veux juste le silence. Je veux juste sortir d’ici.  

 

 

 

 

Suivre le 4x4 d’Umibozu dans le trafic de fin d’après-midi sans se laisser distancer nécessitait une concentration permanente. Il parvenait à écarter les véhicules à grands coups d’appels de phare et de klaxon mais si elle s’écartait trop les autres conducteurs reprenaient leur place et risquaient de l’empêcher de passer à son tour. Elle se savait assez bonne conductrice mais elle finissait par se demander si refuser que quelqu’un d’autre prenne le volant était une si bonne idée que ça. Mick, blême et les deux mains agrippées à la poignée de maintien, semblait se demander la même chose. Ce n’était pas pour déplaire à Kaori : il avait passé les premières minutes à fanfaronner sur son « magnifique plan », à quel point l’idée de placer des indics dans le quartier à la recherche de la berline sans entrer en contact direct avec ces indics était « brillant », et combien Ryô allait lui devoir de services en retour pour lui avoir « sauvé la mise en toute discrétion ».  

 

Kaori avait eu très envie de lui rappeler que c’était un coup de chance que la berline soit sortie de sa cachette, à la condition d’ailleurs qu’ils aient repéré la bonne voiture.  

 

Puis le trajet s’était fait un peu plus tendu et il avait fini par se taire. Par deux fois déjà elle avait dû manœuvrer brusquement pour éviter l’accident, projetant Reika, installée à l’arrière, sur les caisses de matériel informatique qu’elle avait refusé de leur laisser.  

 

- Tu ne peux pas faire attention ? C’est du matériel ultra-fragile et qui m’a valu une fortune !  

- Désolée. Tu veux prendre le volant ?  

 

Il n’y avait pas de danger sur les cent mètres à venir et Kaori leva les mains. Un double « ça va pas non ?!? » retentit dans l’habitacle.  

 

- Dans ce cas, aucun commentaire sur ma façon de conduire, merci.  

 

Dix minutes plus tard ils arrivaient sur la zone. Umibozu dépassa l’immeuble et se gara dans une rue perpendiculaire un peu plus loin, imité par Kaori. Elle tentait de maîtriser la frustration qu’ils ne passent pas à l’attaque tout de suite : il allait d’abord falloir étudier le terrain, vérifier qu’ils étaient au bon endroit, la localisation et le nombre d’ennemis.  

 

En s’avança jusqu’à l’avenue pour jeter un œil sur le bâtiment où se trouvait peut-être Ryô. Plus elle le regardait plus elle sentait qu’il était bien là, sans oser faire totalement confiance à son instinct. Rien ne paraissait suspect pourtant : les derniers visiteurs sortaient du Keio, quelques voitures étaient garées mais étaient vides, personne ne semblait rester immobile ou surveiller l’immeuble. Elle réalisa que les indics de Mick devaient pourtant être présents ne pouvaient pas les louper mais Umibozu et lui étaient en pleine conversation et elle n’osa pas les interrompre. Tant pis : si jamais la réputation de City Hunter était attaquée ils se défendraient bec et ongle.  

 

La conversation entre ses deux amis devint plus animée. Umibozu insistait pour attendre la nuit, Mick pour intervenir tout de suite. Chacun répétait la même phrase avec différentes tonalités comme si l’autre allait finir par abandonner comme par magie. Elle soupira et partit rejoindre Miki et Reika, adossées au 4x4.  

 

- Qui gagne ?  

- Pour l’instant c’est 50-50. Ça vous dit un pari ?  

- Reika…  

- Oh ça va… De toutes façons c’est Umibozu qui va gagner : il suffit qu’il tienne encore un peu et la nuit va tomber.  

- On leur dit ? Proposa Kaori, impatiente.  

- Et gâcher leur plaisir ? Non. On va en profiter pour vérifier la caméra thermique et le micro directionnel : vous allez voir ce sont de petits bijoux.  

- Les filles bossent, les garçons se chamaillent : on doit être jeudi. Remarqua Miki avant de suivre Reika.  

 

 

 


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